Quelques dates importantes à retenir pour l’année 2021:
1. Théophanie le 6 janvier 2022 – fête du Baptême du Christ dans le Jourdain : Divine Liturgie suivie de la bénédiction des eaux.
2. Dimanche du Pardon (Bruges) le 1 mars 2020 : début du Grand Carême  – Divine Liturgie suivie d’agapes et vêpres du pardon, chacun est attendu!
3. Samedi de Lazare le 11 avril 2021
4. Dimanche des Rameaux suivi de la semaine Sainte (Bruges) le 12 avril 2020
5. Nuit de Pâques (Bruges) le 19 avril 2020
6. Pâques (Bruges) le 2 mai 2021 : chacun est attendu!
7. Fête paroissiale le 23 mai 2021 – SS. Constantin et Hélène (Bruges)
8. Ascension le 26 juin 2020
9. Pentecôte suivie d’agapes (Bruges) le 16 juin 2020

Services liturgiques

Samedis : Vêpres à 18h00
Dimanches : Matines à 9h00 et Divine Liturgie vers 10h00
Pour plus d’info: 0476/499.577  ou orthodoxie.brugge@skynet.be

Présentation de la Paroisse

La paroisse orthodoxe des Saints Constantin et Hélène, située Ezelstraat 85 à Bruges, fait partie de l’Archevêché de Belgique et Exarchat des Pays-Bas et Luxembourg et se trouve sous l’omophore du Patriarcat Œcuménique de Constantinople.
Le but de la fondation de la paroisse fut le souci de l’intégration des croyants orthodoxes de la région dans une vie liturgique locale, suivant en cela la tradition de la Sainte Eglise Orthodoxe. Les Pères de l’Eglise nous rappellent continuellement que nous devons, si nous désirons sauver notre âme, mener une vie sacramentelle dans le giron de l’Eglise. L’Eglise Orthodoxe considère toute activité comme la prolongation de l’eucharistie, la « communio » par excellence, dans le vrai sens du mot. D’où l’importance et la raison de la fondation de cette paroisse.
Depuis sa reconnaissance par les autorités de tutelle, une vie liturgique complète y a vu le jour : vêpres le samedi soir, matines et Divine Liturgie le dimanche et les jours de grande fête.
Des orthodoxes de tous horizons composent la paroisse brugeoise : des Grecs, des Russes, des Serbes, des Roumains, des Bulgares, des Géorgiens, des Polonais, ainsi que des Belges. Une paroisse cosmopolite qui accueille à bras ouverts tous les croyants orthodoxes de la région de Bruges – Bruges, Ostende, Blankenberge, Knokke, Torhout et même une partie de la Zélande néerlandaise. Parmi les fidèles, nous comptons également une vingtaine d’étudiants orthodoxes du Collège de l’Europe.

Historique van de la Paroisse

Le désir de fonder une paroisse orthodoxe à Bruges ne date pas d’hier. Dès 1983, le Métropolite Pantéléimon, récemment élu, célébra une Divine Liturgie dans la Chapelle Œcuménique, à l’époque sise Boeveriestraat, près du Zand, à l’initiative conjointe du Père Ignace Peckstadt et de Stelios Boïs. Peu après, le Père Ignace y célébra à son tour une Divine Liturgie.
Cependant, malgré ces prémisses prometteuses, le manque de temps et d’énergie pour une bonne organisation ne permettait pas la célébration régulière d’offices, rendant improbable toute vie paroissiale.
Lorsque Bernard Peckstadt, aujourd’hui le Père Bernard, est venu en 1989 s’installer avec sa famille dans la région, son frère – aujourd’hui l’Evêque Athénagore – et lui-même se sont rendus compte de la nécessité d’une paroisse orthodoxe à Bruges : la famille de Bernard et Catherine allait-elle devoir se rendre à Gand toute sa vie pour y suivre les offices ? Le Père Athénagore, Bernard et Catherine décidèrent alors de prendre contact avec les orthodoxes de Bruges et des alentours afin d’en discuter. En 1992 ils rendirent visite aux familles Stélios Boïs et Nikolaos Venetis. Les deux familles se montrèrent non seulement tout de suite enthousiastes, mais étaient en outre prêtes à contribuer au développement de la nouvelle paroisse. Entretemps, le Père Athénagore et son frère Bernard avaient déjà commencé à collecter les noms et adresses des orthodoxes de la région.
Le jour de la Fête de la Théophanie de l’année 1993, le Père Athénagore demanda au Métropolite Pantéléimon sa bénédiction pour la création d’une paroisse orthodoxe à Bruges. C’est avec sa bénédiction que, début 1995, le projet prit petit à petit forme.
Le Père Athénagore plaida le caractère panorthodoxe que devrait avoir la paroisse. C’est-à-dire qu’il la voulait ouverte à tous les croyants orthodoxes, sans distinction d’origine ni de langue. D’où l’utilisation fréquente, outre la langue locale, d’autres langues traditionnelles orthodoxes, en fonction des besoins.
Il proposa de consacrer la paroisse aux Saints Constantin et Hélène, saints de l’Eglise Indivise et vénérés par tous les chrétiens, qui d’une part, nous remémorent la Précieuse Croix, trouvée selon la tradition à Jérusalem par Sainte Hélène et transportée à Constantinople, et d’autre part nous relient à la capitale de l’Orthodoxie, Constantinople, siège de notre Patriarche Œcuménique. Ce n’est pas par hasard qu’une commune de la banlieue brugeoise s’appelle précisément Sainte-Croix !  Comme aucune église orthodoxe du Benelux n’était encore consacrée à ces Saints et que le jour de leur fête convenait particulièrement bien puisque dans notre archevêché il n’y a pas d’autres fêtes paroissiales à cette date et que le climat est déjà beaucoup plus clément…
Ainsi, le rêve de beaucoup d’orthodoxes se réalisait peu à peu…
Dans le premier trimestre 1995, la paroisse fut fondée sous la protection des Saints Constantin et Hélène, sous l’omophore du Patriarcat Œcuménique de Constantinople. Une paroisse au caractère universel, où se retrouvent des orthodoxes d’origines les plus diverses : des Belges, des Grecs, des Roumains, des Ukrainiens, des Serbes, des Russes, des Bulgares, des Géorgiens ainsi que des Polonais. Bref, une paroisse qui accueille à bras ouverts tous les croyants orthodoxes de la région de Bruges. Parmi ceux-ci, nous comptons aujourd’hui encore une vingtaine d’étudiants orthodoxes du Collège de l’Europe.
Au début, la vie liturgique eut quelques difficultés à trouver son rythme de croisière, en raison de circonstances peu favorables, mais ce fut justement une période qui donna l’occasion aux fidèles orthodoxes dispersés de Bruges et des alentours de s’ancrer dans le Corps du Christ et la vie sacramentelle de l’Eglise Orthodoxe, après tant d’années sans occasion de vivre une véritable vie eucharistique et communautaire.
Dans cette humble communauté paroissiale, l’attention se focalise sur l’essence de l’être ecclésial. C’est la dimension liturgique qui aide le croyant à s’approcher du divin et de la sainteté et d’en partager les fruits. La tradition liturgique orthodoxe n’est pas une fuite hors de la réalité ou de la société, mais élève le croyant au-dessus de son mode de vie mondain quotidien.
La paroisse se distingue sur le plan œcuménique : le Père Athénagore Peckstadt, premier recteur de la paroisse, est membre du Groupe de prières et de réflexion œcuménique de Flandre Occidentale qui se réunit mensuellement. Pendant la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, il prend activement part à de nombreuses activités. Le nouveau recteur, le Père Bernard Peckstadt, poursuit l’œuvre commencée par son frère et est également membre du Groupe de prières et de réflexion Œcuménique de Flandre Occidentale.
La paroisse orthodoxe de Bruges, au sein d’un bâtiment classé datant du 15e siècle situé à la Ezelstraat, offre un programme liturgique complet.

Chœur

Depuis la fondation de la paroisse jusqu’à nos jours, le chœur se trouve sous la direction compétente de Carlo Snauwaert. La composition des partitions sur ordinateur, les arrangements musicaux et les traductions en néerlandais en font véritablement une œuvre de pionnier. Carlo a adapté tous les offices : celui des vêpres, des matines, de la Divine Liturgie, du baptême, de l’office pour les défunts, des offices de la Semaine Sainte, sans omettre tous les autres chants, car à chaque fête – grande ou petite – correspond un chant propre. A ce jour, son travail n’est pas encore achevé, ambitieux qu’il est de l’améliorer et de l’étoffer encore plus. Jamais nous ne pourrons suffisamment le remercier pour tout ce qu’il réalise depuis tant d’années déjà.
Les offices, principalement chantés en néerlandais par un chœur polyphonique et grâce à l’enthousiasme des choristes et du chef de chœur, ne laissent pas à désirer. Le chœur chante aussi à l’occasion selon la tradition byzantine.

La consécration de notre chef de chœur Carlo Snauwaert
Le samedi 24 mai 1997, jour de notre fête paroissiale, le Métropolite Pantéléimon a sacré Carlo Snauwaert protopsalte, c’est-à-dire premier chantre, consécration mineure comparable à celle de lecteur. Tous sont d’avis que Carlo n’épargne aucun effort pour le bien du chœur de la paroisse. Bien que la tâche ne soit terminée, l’évolution est pleinement positive. Que Dieu lui soit en aide dans son service et sa fidélité à la tradition de notre Eglise.

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